Alshaya, l'opérateur de H&M et Starbucks au Maroc, a annoncé qu'il ne fermerait pas ses magasins malgré les rumeurs suggérant le contraire. L'entreprise s'engage à gérer la marque H&M au Maroc et croit en son succès à long terme. Cependant, Alshaya évaluera régulièrement son portefeuille de magasins pour s'assurer d'une présence adéquate dans le pays et optimiser son potentiel économique. Cela pourrait impliquer des ajustements dans son réseau de magasins, car les emplacements non rentables risquent d'être fermés.
L'approche d'Alshaya en matière de gestion de H&M au Maroc consiste à évaluer régulièrement son portefeuille de magasins et à sélectionner les emplacements les plus appropriés pour ses clients. L'entreprise est confiante dans le succès futur de la marque H&M au Maroc et est disposée à procéder aux ajustements nécessaires pour optimiser son potentiel. Certains magasins H&M ont déjà été fermés dans des centres commerciaux et des centres commerciaux, ce qui indique que des emplacements non rentables seront fermés.
Les défis auxquels sont confrontées les marques internationales comme H&M et Starbucks au Maroc ne sont pas liés aux boycotts de marques perçues comme pro-israéliennes, mais plutôt à des problèmes plus larges affectant le secteur de la vente au détail. La pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur le secteur commercial, et la hausse de l’inflation a encore contribué aux difficultés économiques. L’un des principaux facteurs contribuant à la situation actuelle réside dans les droits d’importation élevés et variables imposés sur les marchandises, ce qui rend la tâche difficile pour les entreprises opérant au Maroc. Par ailleurs, la charge fiscale, notamment la taxe foncière basée sur la valeur locative du magasin plutôt que sur les revenus, constitue une charge importante pour les entreprises.
Mohamed Elfane, président de la Fédération marocaine de la franchise, souligne que les défis auxquels sont confrontés H&M et Starbucks s'inscrivent dans une problématique plus large. Il souligne la nécessité de résoudre les problèmes liés aux droits d'importation et à la fiscalité pour promouvoir le bon fonctionnement des secteurs de la franchise et de la vente au détail en général. Elfane suggère une réduction significative des droits d'importation, idéalement jusqu'à un maximum de 15 à 20%, pour améliorer la compétitivité des entreprises marocaines. Il souligne également la nécessité de réviser le système actuel de taxe foncière, qui peut varier considérablement même pour des magasins de même taille.