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Barkal a filmé des gardes-frontières croates en train de battre ses compagnons de voyage, illustrant les mauvais traitements infligés aux migrants.
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La police des frontières croate a été accusée d'avoir refoulé violemment des demandeurs d'asile vers la Bosnie, une violation du droit international.
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Le cas de Barkal vise à attirer l'attention sur le traitement inhumain à la frontière et à rechercher une solution plus humaine.
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L'avocat de Barkal, Carsten Gericke, affirme que la politique de refoulement et le traitement des migrants en Croatie sont contraires à la loi.
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Le tribunal déterminera si la Croatie a violé les droits de Barkal en l'expulsant illégalement vers la Bosnie alors qu'il était mineur.
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Malgré les dénégations de la Croatie, les témoignages des travailleurs humanitaires et des médias soutiennent les allégations de refoulements et de violence.
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En 2019, la Cour européenne des droits de l’homme a déclaré la police croate responsable de la mort d’une fillette afghane de six ans, soulignant encore une fois les mauvais traitements infligés aux demandeurs d’asile.
Sami Barkal, un réfugié syrien, envisage de poursuivre les autorités croates devant la Cour européenne des droits de l'homme pour leur pratique de refoulement vers la Bosnie. Barkal a filmé secrètement des gardes-frontières croates en train de battre ses compagnons de voyage, soulignant les mauvais traitements infligés aux migrants.
De nombreux demandeurs d'asile qui tentent de rejoindre l'Europe centrale sont arrêtés par la police des frontières croate et violemment repoussés vers la Bosnie, une violation du droit international. Barkal espère que le tribunal attirera l’attention sur le traitement inhumain à la frontière et trouvera une solution plus humaine. Barkal lui-même a dû faire face à plusieurs refoulements forcés avant de finalement atteindre l'Allemagne, où sa demande d'asile a été accordée. Il travaille désormais dans un supermarché et envisage de poursuivre une carrière d'infirmière. Carsten Gericke, avocat représentant Barkal, explique que son cas conteste la politique de refoulement de la Croatie et son traitement des migrants en dehors du cadre de la loi.
Le tribunal doit déterminer si la Croatie a violé les droits de Barkal en l'expulsant illégalement vers la Bosnie alors qu'il était mineur. Malgré les démentis de la Croatie, les témoignages des travailleurs humanitaires et des médias ont soutenu les allégations de refoulements et de violence.
La Cour européenne des droits de l'homme a jugé en 2019 que la police croate était responsable de la mort d'une fillette afghane de six ans, soulignant encore une fois les mauvais traitements infligés aux demandeurs d'asile.