À Tunis, des dizaines de journalistes ont protesté contre la « répression » des libertés et ont exigé la libération de deux collègues condamnés à un an de prison pour des publications sur les réseaux sociaux critiquant la situation socio-économique de la Tunisie et le président Kais Saied.
Les manifestants ont appelé à mettre fin à l'utilisation du décret 54 pour cibler les journalistes et les militants, soulignant les inquiétudes concernant le rétrécissement de l'espace de la liberté d'expression en Tunisie. Les organisations internationales et les gouvernements ont exprimé leurs inquiétudes face à la situation, avec plus de 60 voix critiques poursuivies en vertu du décret 54 au cours de la dernière année et demie. Saied a défendu la liberté d'expression, affirmant que personne n'a été poursuivi pour ses opinions.
Les familles des journalistes font appel de cette décision, soulignant l'importance d'une presse libre et professionnelle, sans crainte d'intimidation ou de censure.