Deux journalistes affiliés à l’association Algérie Scoop ont été appréhendés après avoir diffusé des interviews critiques à l'encontre d’un ministre du gouvernement, entraînant des accusations d’incitation à la haine. Les entretiens avec des entrepreneurs ont dénoncé le ministre Yacine Merabi, l'accusant de les avoir marginalisés lors d’un événement officiel.
Ces journalistes font face à des conséquences juridiques dans un contexte où les médias indépendants subissent d'importantes pressions, plusieurs journalistes emprisonnés et des sites Internet censurés. Reporters sans frontières place l’Algérie parmi les derniers en termes de liberté de la presse, soulignant les défis majeurs auxquels sont confrontés les professionnels des médias dans le pays.